Une société d’import-export fait correspondre des acheteurs et des vendeurs nationaux et étrangers concernant différents produits ou services. Qu’il s’agisse d’une start-up ou bien d’une entreprise déjà en activité qui veut se développer sur le marché mondial, ce secteur permet de réaliser des profits on ne peut plus substantiels.
Seulement, cette résolution implique la mise au point d’un plan d’action incluant la prise de plusieurs décisions capitales en termes financier, stratégique et commercial. Les compétences en matière de commerce et de marketing international ainsi qu’en gestion d’entreprise sont des atouts considérables pour réussir dans ce business.
C’est une branche très diversifiée qui donne lieu à de nombreuses options sur le choix du modèle d’entreprise et de produit. Avant de pouvoir opérer convenablement dans l’industrie de l’importation et l’exportation, il est primordial d’avoir une idée d’entreprise en tête pour commencer, puis localiser la région dans laquelle on veut vendre et acheter tout en définissant les objectifs à long terme, ensuite, il faut pouvoir enregistrer la société et acquérir toutes les autorisations demandées, trouver des partenaires et déterminer leurs besoins. L’importation, comme l’exportation déployer ses ressources pour s’engager dans cette voie, une évaluation minutieuse, non seulement des avantages, mais aussi de tous les risques et les coûts s’avère indispensable. En général, les sociétés d’import-export ont des frais généraux peu élevés et des modèles d’affaires allégés, ce qui leur permet de réaliser des profits importants pour un investissement minimal. En outre, ces échanges contribuent activement à la croissance économique d’une nation ainsi qu’à l’évolution du marché mondial. Chaque pays possède ses propres moyens et compétences qui l’avantage par rapport à d’autres. Tandis que certains sont dotés de ressources naturelles en minéraux et métaux précieux, en bois d’œuvre ou en combustibles fossiles, d’autres en sont dénués.
ÉTABLIR UN PLAN D’AFFAIRE
D’une façon ou d’une autre, l’élaboration d’un plan d’affaire est inévitable pour démarrer la création d’une société import-export.
Ce dernier peut être mis en place afin de trouver des fonds auprès des investisseurs ou des institutions financières.
Quoi qu’il en soit, il doit d’abord contenir un aperçu avec les meilleurs arguments de vente, une description de l’entreprise, une définition des rôles et des implications de l’équipe, une section dédiée au marketing et au plan financier.
Donner un aperçu du plan d’action
C’est une étape cruciale dans la réussite du plan d’affaire, car elle donne un avant-goût et une idée précise de l’ensemble du projet. Pour cette raison, ce résumé devra mettre en évidence tous les grands traits et les manœuvres qui vont concrétiser le bon fonctionnement et les objectifs de la société. Autrement dit, il faut souligner les points forts pour exercer une influence sur les décideurs.
Tracer le portrait de l’entreprise import-export
Le portrait de l’entreprise décrit toutes les disponibilités de cette dernière au niveau de la logistique, des ressources humaines et de la production, ainsi que ses activités internes et externes. Cette partie consiste à présenter les moyens à disposition, les expertises et les aptitudes spécifiques qui conduiront à une entrée facile sur le marché mondial ou local. Par conséquent, tout doit être exposé de façon détaillée en commençant par l’intégralité des compétences des membres du personnel, les partenariats et les relations d’affaires qui simplifieront les échanges et les transactions internationales, les responsabilités et les implications des cadres de la société. Le schéma doit également démontrer que l’entreprise à la capacité de réaliser des ventes sur le marché visé.
Dresser un plan marketing
Bien entendu, on ne peut pas fonder un commerce sans avoir un plan marketing à l’appui. Les ventes, que ce soit à l’étranger ou non, reposent sur la fiabilité de la stratégie commerciale adoptée. Cependant, cette démarche ne se fait pas au hasard, car elle requiert une étude de marché préliminaire.
Après avoir analysé de près les tendances du marché potentiel, les facteurs bloquants et avantageux, on peut passer au dressage du plan marketing pour mettre l’accent sur les besoins des clients et ce que la société peut leur apporter. Cette section devra aussi comprendre les étapes de gestion et d’organisation des ventes.
Exposer le plan financier et l’implication de l’équipe
Créer une entreprise import-export ou dans tout autre domaine, engendre forcément des coûts. En général, les relations déjà établies auparavant avec les banques et les différentes institutions financières pourront être bénéfiques pour l’avenir de la société, surtout si celle-ci venait à s’internationaliser. Afin d’obtenir les subventions adéquates pour financer les dépenses éventuelles et les opérations de départ, l’entreprise devra compter sur l’implication de l’équipe dans la recherche de fonds et d’investisseurs. Cela inclut donc la détermination des aptitudes des membres du personnel dans l’acquisition des documents et des techniques exigés pour développer des sources de financement. Lors du calcul des dépenses d’affaires et des nombreux autres éléments de la fondation, un consultant d’entreprise de la région peut faciliter le travail.
Le plan financier explique généralement le capital requis pour la phase de démarrage (coûts de formation, capital social, etc.), le frais de transport et de stockage, les taxes, les droits de douane et les paiements internationaux, les dépenses sur la promotion du produit, les taxes et les assurances diverses, les salaires des employés et autres coûts connexes.
Bien que n’importe qui puisse fonder une entreprise d’importation et d’exportation, une formation en commerce ou en économie d’entreprise sera très utile.
Par ailleurs, l’équipe idéale serait composée de personnes ayant des connaissances approfondies en comptabilité et en tenue de livres, en termes juridiques, dans le secteur du transport de marchandises et l’entreposage, dans les transactions internationales et enfin et surtout en marketing.
CHOISIR LE TYPE D’ENTREPRISE
La première étape pour se lancer dans le commerce international d’import-export consiste à choisir le type d’entreprise correspondant à la fois à ses compétences et à ses disponibilités. Il en existe plusieurs, parmi lesquels on peut opter pour une société de gestion des exportations et des importations qui consiste globalement à s’associer avec des vendeurs nationaux afin de trouver des acheteurs étrangers pour un petit groupe d’entreprises. Ensuite, il y a les entreprises commerciales d’exportation qui traitent avec les acheteurs étrangers en les correspondants avec des fournisseurs et des producteurs nationaux qui peuvent subvenir à leurs besoins.
Enfin, il y a également les importateurs/exportateurs qui achètent leurs propres marchandises pour les vendre sur le marché mondial ou national conservant ainsi
tous les bénéfices tout en assumant les risques qui vont avec.
Société de gestion des exportations :

Ce type d’entreprise prend en charge tous les problèmes d’exportation auxquels la société est confrontée. Elle va se mobiliser pour engager des distributeurs, des représentants et des concessionnaires qui se chargeront de l’acheminement, de l’emballage et de l’expédition des marchandises, et même de la publicité.
Société de commerce d’exportation :
Ce type d’entreprise se focalise sur les besoins des acheteurs étrangers afin
d’adapter cela à l’offre des sociétés nationales. Ces entreprises travaillent
habituellement sur une base de commission ou de titre.
Société importateur/exportateur
L’activité de ce type d’entreprise consiste à acheter des produits à des fabricants et producteurs nationaux ou étrangers pour ensuite les emballer, les distribuer et les vendre elles-mêmes afin de capter tous les profits, mais aussi les risques. Ce secteur couvre un marché tellement grand et diversifié qu’il est possible pour les start-up de générer des revenus conséquents en se basant sur un seul cible en vue de renforcer son expertise et son savoir-faire avant d’élargir son horizon. Elles peuvent par exemple, se lancer dans l’import-export de produits alimentaires en se concentrant sur un segment de produits pour importer ou exporter des produits hors saison. Une fois que le choix est fait, il faut songer à établir des contacts avec les entreprises locales et étrangères susceptibles de devenir des partenaires commerciaux. Pour ce faire, la société doit débuter une campagne de marketing en déployant toutes les méthodes possibles comme l’émission d’appel, la vente directe, l’envoie de courriels, l’envoie de support aux responsables des ventes et des achats de toutes les entreprises répertoriées. Après cela, une détermination des demandes et des offres de ces sociétés s’impose pour découvrir les produits qu’elles exportent et ce qu’elles veulent importer ou vice-versa.
ENREGISTRER L’ENTREPRISE
L’enregistrement de l’entreprise est obligatoire et cette étape devra être effectuée lors de la préparation du plan d’affaires. L’objectif est d’obtenir un permis officiel qui varie selon les biens à échanger pour gagner du temps. Certains pays ne réclament pas de licence ou de réglementation, d’autres ne les appliquent que sur certains articles et d’autres pays en ont plusieurs. Les restrictions et les limites au niveau de l’exportation et de l’importation varient selon les pays, mais dans la plupart des cas, les biens de consommation de base sans sophistication technologique particulière, peuvent être exportés sans licence. Par ailleurs, les produits spéciaux comme les armes, les explosifs réclament souvent une licence commerciale conforme à la réglementation mise en place dans chaque nation. Les documents d’enregistrement d’entreprise varient également selon les pays, donc pour gérer un business à l’étranger il est important de se familiariser avec les procédures légales des pays ciblés.
Avant d’entamer cette étape, il faut choisir la forme juridique de l’entreprise, ainsi que le type de produit à importer ou à exporter. Vous pouvez obtenir de l’aide pour toutes les démarches en recrutant un avocat dans ces pays, ou alors en contactant l’ambassade ou un bureau de consul.
En ce qui concerne la taxation des marchandises que vous allez importer et exporter, il est important de contacter le service fiscal du pays concerné afin de prendre connaissance des tarifs et des frais d’importation du pays. La fiscalité dépend en grande partie de l’emplacement, de la valeur des marchandises et du produit livré. Par ailleurs, recourir au service d’un courtier peut aider à cerner les exigences de chaque pays associé à la transaction et aider à alléger le travail et le stress. En outre, les courtiers en douane traitent les exigences commerciales, les procédures et les réglementations douanières et tarifaires des pays vers lesquels l’entreprise exporte ou importe.
IDENTIFIER LE CANAL DE DISTRIBUTION DU PRODUIT
Le produit arrivera sur le marché de différente manière et l’entreprise peut vendre directement ou indirectement en faisant appel à un intermédiaire. Le canal de distribution se composera de plusieurs intermédiaires dont on trouve principalement le représentant du fabricant, le distributeur en gros et le détaillant. Le représentant du fabricant est un commerçant qui se spécialise dans un type particulier de produit ou de ligne de produits. Il procure généralement des services additionnels tels que des services techniques et les services de stockage. Le distributeur en gros est une entreprise qui achète les produits pour les revendre aux détaillants ou à un autre agent pour une distribution ultérieure. À la différence du représentant du fabricant, il ne se spécialise pas uniquement dans un produit spécifique ou une ligne de produits. Le détaillant est le dernier intermédiaire entre le produit et le consommateur final. Par conséquent, si le produit en question n’est pas destiné aux consommateurs finaux, mais qu’il s’agit d’un bien intermédiaire, il n’y a pas de raison de s’intéresser aux détaillants, puisque la chaîne se termine au fabricant.
IDENTIFIER LE MARCHÉ CIBLE
L’identification du marché cible est une étape inévitable pour toute entreprise quelle qu’elle soit. Le décollage d’une société import-export peut être laborieux, or, Il est préférable d’aborder un secteur dans lequel on a le plus d’expérience. De cette façon, il sera plus aisé d’opérer dans la vente et la promotion du produit dans ce domaine, puisqu’on déjà à peu près tout ce qui est nécessaire, alors il ne reste qu’à élargir le commerce. Cela ne suffit pas, car l’entreprise devra ensuite trouver un moyen de se distinguer de la concurrence. En effet, le produit n’est pas forcément nouveau et la réussite des ventes dépendra de la façon dont il se démarque pour atteindre les consommateurs. Pour savoir ensuite si l’entreprise à une chance de réussir dans ce marché, il est très important d’effectuer une étude de marché pour savoir quoi, à qui, où et comment les produits vont être vendus.
IDENTIFIER LES BARRIÈRES ET LES OBSTACLES COMMERCIALES
Cette partie consiste à vérifier s’il existe des barrières commerciales qui risquent de freiner ou encore d’empêcher la commercialisation du produit sur un marché domestique. Ces obstacles sont principalement déterminés par le gouvernement et apparaissent comme des lois gouvernementales, des réglementations exceptionnelles pour chaque pays, des politiques ou d’autres pratiques qui protègent les produits nationaux de la concurrence étrangère ou des exportations artificiellement stimulées. En d’autres termes, les barrières les plus connues se rapportent à la protection des produits nationaux contre les produits étrangers. Ces mesures limitent, empêchent ou entravent carrément l’échange international de biens et de services. D’ailleurs, il est fortement recommandé d’instaurer de bonnes relations avec les autorités de l’autre pays dans lequel l’entreprise compte opérer pour faciliter la résolution des problèmes.